Septembre 2014, de Bayonne à Santiago

La cathedrale d'Oviedo

28 septembre de Gijon à Oviedo (bus)

Petite grasse mat aujourd'hui : mes collègues de "cabane", la tchèque et un couple de cyclistes espagnols très sympa, arrivés tardivement, mais avec qui j'aurais pu progresser en espagnol, tardent à se réveiller !

Pour moi, rien ne presse, sauf l'horaire de bus! Philippe, de la cabane voisine, est bien décidé à m'aider en même temps qu'il prendra son billet de retour à la gare routière. Après un café au distributeur (les bars du camping ne sont pas près d'ouvrir après le fiesta du samedi soir qui a duré toute la nuit...), nous partons donc en bus pour Gijon qui est à 6kms du camping. Comme Villaviciosa , c'est une ville froide, avec de grands immeubles sans cachet, de grandes rues toutes droites... Philippe achète son billet, moi mon billet pour ce soir pour Oviedo, puis nous partons à la recherche d'un cybercafé ouvert et doté d'une imprimante pour imprimer mon billet Eurolines: mission impossible ! Finalement, c'est l'hôtelier qui hébergera Philippe ce soir qui aura la gentillesse d'imprimer mon document. Ouf!

Là-dessus nous pouvons nous payer un peu de bon temps au café, au port et au bord de la plage, d'autant plus que le soleil a remplacé la pluie du matin! Par contre, le panorama est très industriel, Gijon est un port très important!
Nous passons un bon moment de discussion sur le Camino (de ce côté Philippe à de l'expérience, ayant déjà parcouru plusieurs chemins, et été hospitalier un certain temps). Il me rassure et réconforte : selon lui, j'ai pris la bonne décision... Le chemin est un chemin d'humilité, de plaisir, et non un chemin de Croix!

D'un autre côté bien sûr j'aurai plaisir à retrouver ma famille, à fêter avec elle les anniversaires d'octobre!
Désolée pour ceux "pour qui" je n'ai pas marché... J'ai quand même souvent pensé à vous, d'abord aux enfants... Chaque fois que je voyais des chevaux, chiens, chats, lapins... ou même quand une vache me montrait son postérieur ... Devinez à qui j'ai pensé! Et j'ai pensé à toi Mathias, le jour où j'ai vu une rampe de pompier dans le dortoir d'une Albergue (c'était peut-être pour soutenir le plafond? Je ne sais pas!)
Et j'ai pensé à vous tous, les moments où j'étais obligée de me contenter d'un plat peu agréable (on ne fait pas le difficile sur le Camino! Ni pour le manger ni pour l'hébergement... Un lit, une douche, ça suffit!)
On laisse le superflu de côté et on oublie la société de consommation...

L'après-midi, j'ai laissé Philippe à Gijon, et je suis partie en bus pour Oviedo où j'ai repéré mon point de départ de mardi!
Ensuite, j'ai tenté la visite du centre ancien de la ville... Encore fallait-il le trouver... Une fois de plus, de grandes rues, des immeubles et encore des immeubles... Finalement, je trouve la cathédrale , superbe de l'extérieur, mais fermée toute la journée le dimanche! J'irai demain, puisque je reste là jusqu'à mon départ.
La recherche de l'Albergue est un peu compliquée, je me renseigne plusieurs fois et finalement, me voilà dans une autre que celle que je voulais, mais peu importe! Il était temps, car la pluie s'installe dès que je suis à l'abri!